Syllabus d'histoire des langues romanes

1) Tu parles de quelles dias?

2) La sociolinguistique est la partie de la linguistique ayant pour objet l'étude du langage et de la langue sous leur aspect socioculturel. Donc, c'est une donnée externe concernant les variations.

Le contexte de proximité et de distance est à mettre en parralèle avec la variation diaphasique. Cette variation détermine les contextes d'usage, contextes qui sont au nombre de deux: proximité ou distance. Par exemple, la différence entre les deux va se marquer par les circonstances de la communication: tu parles un langage peu soutenu à tes potes (proximité) tandis que tu soignes ton langage quand tu t'adresses à un prof de l'unif (distance). Et cette opposition, ça marche aussi pour le canal, le genre du discours, le message, etc. Et forcément, les registres de langue sont liés à ça.

La projection, je vois pas trop ce qu'on pourrait en dire de plus. Prend le purisme par exemple: il considère que la langue est immuable => il se représente la langue comme cela, c'est sa façon de la voir.

J'espère que j'ai pu t'aider et surtout, que je me suis pas trompée dans mes explications

1) Bah... Page 15 - 22 - 28... Où ont décrit et donne des exemples de mots latins, par exemple ^^

2) Quelqu'un peut confirmer que c'est juste ? Là, j'ai compris mais si c'est faux, bah... J'ai pas compris xD

Nathouille a écrit:

1) Bah... Page 15 - 22 - 28... Où ont décrit et donne des exemples de mots latins, par exemple ^^

2) Quelqu'un peut confirmer que c'est juste ? Là, j'ai compris mais si c'est faux, bah... J'ai pas compris xD

Nenni, hein ! Mais bon, tu dois quand même passer par les exemples pour savoir exprimer les concepts (manifestations empiriques et tout ça )

Les exemples, ce sont des exemples ^^ pas besoin de tous les retenir, mais en citer l'un ou l'autre peut être intéressant.

Pour les contextes de proximité et de distance, c'est bien ça.

Merci =D

En fait, ce cours n'est vraiment pas gros... Mais je pense que je vais passer la veille de l'examen dans le cours pour être sûre de ne rien mélanger ><

Il a dit qu'à l'examen on devra être capable d'énoncer une règle ou de décrire un truc à partir d'exemples (donc ne pas savoir en fournir nous-même).

Oh, mais alors... Il suffit de "relire attentivement". Merci de la précision ^^

[Je n'aurais pas fini d'étudier le cours aujourd'hui, je veux faire autre chose aussi... Donc vous risquez de me voir rappliquer d'un jour à l'autre pour d'autres questions =p *comment ça, je suis chiante ?*]

Non, je confirme, ce cours n'est pas du tout gros ^^ il fait sa cinquantaine de pages, mais on peut bien en retirer 20 pour les cartes et autres illustrations !

Et 10 pour les exemples puis 5 de reformulations :mdr
Désolé François tu es bien sympa mais ton cours perso j'y toucherai pas avant d'avoir passé l'examen d'outils.

Dans ma série questions à la con:

1) pourquoi analogie et analycité sont deux tendances qui sont liées ?

2) pourquoi colonies de peuplement et pas colonies de peuplement produisent un latin différent ?

Alors alors ^^

1) Dans les deux cas, on se simplifie la vie, mais puisqu'on évolue vers une déclinaison à deux cas (analogie), on a besoin de prépositions (analycité) pour se faire comprendre.

2) En fait ça joue sur les interférences et sur le niveau de langue, je pense. Niveau de langue : les colonies de peuplement sont latinophones (mais ce ne sont pas des pros du latin classique, ce sont juste des gens qui parlent latin), alors que la conversion au latin (par des dignitaires et des profs) est basée sur une langue plus pure. Interférences : les colonies de peuplement sont réservées aux territoires peu peuplés, donc peu de contacts entre le latin et les autres langues (en Dacie, il y a même perte de contact avec le latin central); tandis que dans les lieux fort peuplés, il y a énormément de contacts, ne fut-ce qu'avec la langue des autochtones.

Tu me suis ? ^^

Ebene Elisabeth a écrit:

Alors alors ^^

1) Dans les deux cas, on se simplifie la vie, mais puisqu'on évolue vers une déclinaison à deux cas (analogie), on a besoin de prépositions (analycité) pour se faire comprendre.

2) En fait ça joue sur les interférences et sur le niveau de langue, je pense. Niveau de langue : les colonies de peuplement sont latinophones (mais ce ne sont pas des pros du latin classique, ce sont juste des gens qui parlent latin), alors que la conversion au latin (par des dignitaires et des profs) est basée sur une langue plus pure. Interférences : les colonies de peuplement sont réservées aux territoires peu peuplés, donc peu de contacts entre le latin et les autres langues (en Dacie, il y a même perte de contact avec le latin central); tandis que dans les lieux fort peuplés, il y a énormément de contacts, ne fut-ce qu'avec la langue des autochtones.

Tu me suis ? ^^

Pour le un, ok. Pour le deux, j'ai du lire vingt fois mais je pense que j'ai saisi le concept ! Merci en tout cas

Les geeeens, c'est encore moi =D (promis, à la fin des examens, j'arrête... Pour cette année)

"La grande caractéristique morphologique de cette époque est la transformation de la flexion nominale latine : on emploie un procédé plus analytique, à savoir l’usage d’une préposition antéposée au lieu d’une désinence postposée : lat. fratr-is > fr. du frère, it. del fratello, esp. del hermano.
Cela a une influence considérable sur la manière de répartir les marques du nom. On va donc forger une nouvelle marque du nombre : pluriel en –s dans la Romania occidentale, et pluriels en –i ou en –e dans la Romania orientale."

Quelqu'un pour m'expliquer ? Je comprends strictement rien à ce passage ><

En latin classique, la terminaison du mot indiquait sa fonction et donc la préposition était inutile. Mais en latin parlé tardif, on oublie totalement toutes les histoires de cas et on place une préposition devant le nom qui indiquera sa fonction ( et donc remplacera le cas ( j'espère que tu me suis ^^)

Les langues romanes conserveront cette simplification dans leur évolution et aujourd'hui encore, les prépositions déterminent la fonction.

Le latin employait l'expression synthétique ( infos dans la désinence) alors que le latin parlé tardif emploie un procédé analytique ( préposition )

Dis moi si ça t'éclaire un peu

Plus ou moins...

Je crois que j'ai compris, oui ^^ C'est le "flexion nominale latine" qui me perturbait >< (encore un peu maintenant mais bon)

Merci =)

Selon vous, épilinguistique c'était comme métalinguistique ou comme épigraphique ?

Bonne question !

Je l'ai pris comme métalinguistique mais j'ai entendu des autres qui le prenaient pour épigraphie.

Je ne sais pas...

Il aurait pas pu reprendre les mots du cours nan ? =D Fin au regard du reste de l'examen je ne lui en veux pas.

C'est vrai que cet examen était hyper simple ( et hyper rapide ^^)

Trop gentil ce Provenzano !

Et merci à Ebène pour son syllabus hyper complet

Je pense que oui, on peut considérer que métalinguistique et épilinguistique sont synonymes (cf. grammaire). Sinon voui, cet exam était vraiment easy game et rapide. Ce prof pète les scores !!!

Damn. J'ai vu épi- et j'ai tout de suite associé ça à épigraphique. Damn.