Montaigne

merci!

Si tu (ou qqu d'autre hein?) trouves qqc d'autre, hésites pas à venir le crier ici

oui mais encore faut-il trouver! Déjà ce que tu as mis javais pas vu...

- En quoi la médecine mêle l'utile et l'honnête?

- Concernant la médecine, c'est quoi l'histoire du passé herméneutique pour le futur de la discipline?

Pour l'utile et l'honnête, suis pas encore deds... J'sais juste que l'utile, c'est ce qui est bon pour soi et l'honnête bon pour les autres.

Pour l'autre question, c'est le fait que la médecine, tout comme le droit, ne peut pas avoir de règles générales, définies une fois pour toute. Ce sont des disciplines qui se basent sur les expériences, sur ce qui se passe, sur les faits. Donc le passé a ici une valeur herméneutique dans le sens où on peut l'étudier pour modifier, améliorer les choses qui concernent le futur de la discipline.

C'est clair ce que je dis?! suis pas sure...

parfait, je comprends! merci!

mais mnt jai d'autres questions!
- qd on parle des guerres d'italie, on dit que charles 8 qd il va en italie ne regarde pas les lieux de culte, les vestiges mais bien les souvenirs sacrés... Hum, ca veut dire quoi?

- Dans l'exemplaire de bordeaux, on dit que les variantes sont pas clairement indiquées donc que c pas une base pour une réédition. mais si elles sont pas notées, comment on peut savoir quil y en aviat?!!

- qd a la fin dans l'analyse de l'exemplaire de bordeaux sur le chap des prières, on dit que montaigne a définit le rôle des philosophes, prètres et le sien, il l'a fait qd et ils consistent en quoi ces différents roles?

Voila voila, merci pour votre aide!

pour ta question 2.. je peux répondre..

En fait, on dit que l'exemplaire n'est pas assez net que pour pouvoir être rendu en imprimerie comme ca. Les variantes sont bien indiquées, comme tu as pu le voir sur les exemplaire qu'elle a donné, mais elles ne peuvent pas servir de base de travail pour l'imprimeur, parce qu'elles sont trop brouillons..

C'est clairement le lieux d'une réflexion mais pas une remise au net net.

(mais bon, l'ont quand même fait pour l'édition de 95, en partie du moins... non?)

Pour ta question 3 je bis! Je me posais la question aussi, et j'ai eu beau relire l'extrait, j'ai pas le sentiment que le rôle des prêtres et des philosophes soit clairement défini: on dit qu'ils doivent chacun se mêler de leurs affaires (les prêtre la théologie et les philosophe la philosophie), mais à part ça?

Et pour Charles 8 aucune idée non plus... peut être preuve que c'était pas une première découverte? Qu'ils avaient déjà eu vent de tout ça par des textes, etc?

En fait, Kilou, l'exemplaire de Bordeaux n'est peut-être pas celui qui a servi de base pour les corrections de l'édition 1595... Certains éléments ont été modifiés dans l'édition mais pas dans le manuscrit de bordeaux, ce qui laisse supposer qu'il y avait un intermédiaire entre les deux.

et pour ma dernière question, je pense que tu as raison kilou, cest aussi simple que ca :
- théologiens dooivent se meler de théologie
- philosophe de choses humaines
- montaigne lui meme dit parler en tant que profane de choses religieuses mais il le peut pcq il parle pas en termes de théologie!

faut pas tj complique rles choses!

pour l'histoire de Charles VIII et Montaigne, c'est pas tout simplement pour illustrer le fait que les français ne ressentent pas un sentiment d'infériorité culturelle par rapport aux italiens?
Les vestiges montreraient la civilisation italienne, mais vu qu'il n'y a pas de sentiment d'infériorité, ils ne ressentent pas le besoin de s'arreter devant...
En revanche, les lieux sacrés sont liés à la civilisation chrétienne, donc c'est différent...

Non?

ca sonne bien

C'est clair Baptiste, je suis d'accord avec toi, n'empêche que ça n'empêche pas que la version de 95 soit basée sur l'exemplaire de bordeaux + corrections (disons que la base la plus proche de l'exemplaire qu'on a utilisé pour faire la version de 95, c'est celui de Bordeaux).

Et y'a pas eu tant que ça d'ajouts si? Je sais qu'il y a des modifications matérielle ( fautes, majuscule, etc.) et deux trois ajouts de substance, mais je n'ai pas dans mes notes évocation des passages qui auraient été changé? Qqu les a?

Ah ben voila, merci FAnny!!! Ca te parait simple mais fallait le trouver! a force detre le nez dessus, on voit plus rien!

et kilou pour ta question, je sai spas trop...

Sinon, je viens de lire l'explication de Moreno envoyée par mail pour clarifier la théorie de Butor... et autant je comprend tout à fait les précision, l'importance du chapitre 29, etc. Autant je comprend toujours pas son calcul final:

Citation :

A ce moment-là, le compte est juste: 18 + 1 (XIX) + 18 + 1 (XXIX) + 1 (XXXIX) + 18 = 57.

hum... pour moi, perso... si on multiplie 18 fois 3 et qu'on ajoute 2 (18+18+18+2), quelle que soit l'importance accordée au chapitre qui porte le numéro 29, ça fait toujours 56 :s On le compte pas deux fois, donc ça change rien :s si?

Non, c'est juste, parce que (18+1) + (18+1) + (1+18) ça équivaut à 3 x19. Et 3x19 = 57

ah oui moi je comprends toujours pas pcq 18+1+ 18+1 pour moi ca fait pas 29 mais 38...

Selon Michel Butor, le premier Livre se présente de la manière suivante: un prélude (qui va jusqu'au chap. 19), dont le thème central est la conduite du gentilhomme pendant les guerres et les pourparlers; une partie centrale (du chap. 19 au chap. 38) où se disposent des couples symétriques par rapport au centre de l'ensemble (le chap. 29); une partie finale (à partir du chap. 39) consacrée à la vie privée. Mais la Servitude volontaire, qui devait constituer justement ce centre, est publiée par les calvinistes en 1574. Mettre alors ce traité à la place d'honneur dans son propre livre équivaudrait pour Montaigne à faire profession de foi calviniste: c'est pourquoi il le remplacera par les vngt-neuf sonnets de La Boétie, qui sont situés en correspondance du chap. 29 dans les éditions de 80-88 et dans l'exemplaire de Bordeaux (ils n'apparaissent plus, en revanche, dans l'édition de 95, où Montaigne dit explicitement les avoir supprimés). Le schéma conçu par Butor est donc, en ce qui concerne le Livre I, le suivant:
18 chapitres (XIX) 18 chapitres (XXXIX) 18 chapitres; mais Butor extrait de cet ensemble le chap. XXIX, qui constitue le noyau central de tout le livre, autour duquel ses symétries s'articulent. A ce moment-là, le compte est juste: 18 + 1 (XIX) + 18 + 1 (XXIX) + 1 (XXXIX) + 18 = 57.


Revoilà l'explication de mme moreno...Je t'avoue que je ne comprends pas bien ta rmq carole...

J'ai eu une épiphanie tantot:

Et si la partie centrale: "18 chapitres PLUS chapitre 29" et pas "18 chapitres DONT chapitre 29"?

Dans ce cas-là, ça colle ^^

Ahh ton explication est merveilleuse fanny

J'adore !

J'ai rien capté.
J'ai le même probl que Carole. Si on a 18 chapitres + un 19e + 18 autres chapitres, le chapitre qui suit est le 38e et pas le 29e...
Ou bien le chapitre 29, c'est juste un nom et faut pas tenir compte du chiffre ?

Alors:

18 chapitres + Chpt 19 + 9 chapitres + Chpt 29 + 9 chapitres + Chpt 38 + 18 chapitres.

Et la partie 9 + 1 + 9 c'est la partie centrale qui fait pas 18 chapitres mais 18 + 1

Voilà ^^

(et oui, en cours elle a dit 29 alors que ca devait être 38 ^^)

Enfin clair, merci Kilou

J'ai encore une question :

au tout début, on parle du fait qu'on lit pline et ses écrits sur la nature,

- C'est à quelle époque
- en quoi cest intéressant de savoir ca?

merci!

Ca veut dire que l'idée de renaissance de la nature qu'on retrouve au XVIe siècle (deuxième sens de Renaissance) est pas une idée nouvelle, elle existait déjà avant, vu que Pline en parlait déjà --> pas de rupture enter renaissance et moyen age.

Enfin je le comprend comme ça moi...